| Dernières réponses | |  Ebony sourit, la tête légèrement penchée sur le côté. Pour peu, il se moquait d'elle. Bon d'accord, la question était stupide. Mais, rien de grave. "Documenter". Curieuse, comme manière de dire. Très sympathique même. Ebony s'étira et se leva d'un bond. Elle en avait finit avec lui. Elle lui adressa un signe d'aurevoir discret, et joignit ces mots :
Bon, eh bien... J'ai des choses à faire. Encore merci.
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| | Il lui lança un regard blasé. Pour un peu, il aurait éclaté de rire. Si il s'état souvenu de ce que c'était que rire.
Puis il eut un petit sourire, soudain un peu amusé.
J'ai cru ça parce que j'étais cloitré dans une maison avec ma seule mère comme informateur pendant douze ans.
J'ai eut l'occasion de me docuenter depuis.
Il se rendait bien compte cette fois que ce qu'il disait était abérrant. Mais il s'en fichait. Son passé avait cessé de le faire souffrir depuis longtemps. Depuis qu'il avait décidé e ne plus rien ressentir.
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| | Ebony sourit. Bien sûr. Le dieu du soleil. Elle n'y croyait pas. Elle ne croyait à aucun Dieu. Manquerait plus que ça. Une divinité imbécile pour gouverner le monde ! Manquerait plus que ça.
Nerveusement, elle gratta le bois de la table de ses ongles sales. Une légère rainure apparut, irrégulière. Ebony continua un moment, avant de se piquer à une écharde. Evidemment, elle était toujours obligée de se faire mal. Elle soupira, exaspérée, en retirant l'écharde de son doigt. C'était stupide. Une frasque de gosse.
Elle reporta son attention sur le jeune homme en face de lui en suçant son doigt rougi.
Et, tu y crois encore un peu, ou pas ?
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| | Cette fois, il s'arrêta de manger et lui lança un regard interloqué. Pour de bon. Quelque chose le gênait cehz elle. Et dans cette question. Il n'aurait su dire quoi. Pas encore...
Il plissa les yeux et détourna son regard d'elle, à regrets, pour se concentrer sur le soleil à travers la fenêtre. Il eut un sourire imperceptible.
Je ne suis pas bien placé pour te répondre. J'ai cru pendant douze ans que le soleil était du à un homme qui alimentait une énorme boule d'énergie.
Je ne sais pas ce qu'il était avant.
Il baissa les yeux et se remità manger, ne se rendant pas vraiment compte que sa réponse était franchement loufoque.
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| | Ebony replia ses coudes et posa son menton sur ses mains liées. Il ne voulait pas parler. Tant pis. Ca lui allait tout aussi bien. Peut-être même mieux. Ils n'avaient rien à se dire. Au bout d'un moment, elle bâilla et s'étira, les yeux rivés sur le ciel. Il faisait déjà sombre. Pourtant, il était midi. Là, on pouvait plus parler de nadir que de zénith. Le vent faisait ployer les grands conifères, un vent glacé. Quelques hommes s'affairaient à doubler le tissu des tentes avec des peaux. La bise s'insinuait dans chaque interstice, se glissait sournoisement sous les habitations et éteignait les bougies. C'était assez inquiétant... Ebony eut un sourire jaune. Elle n'était même pas là pour s'inquiéter. Puisqu'elle connaissait l'origine. Puisqu'elle même...
Ca ne t'inquiètes pas, toi, ce soleil qui se taille avant l'heure ?
La question était simple, innocente. Une simple manière de se renseigner... Elle ne voulait pas se trahir.
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| | Merci.
Il haussa les épaules et se remit à manger machinalement, silencieusement, comme un automate. Il mangeait comme on remplissait de la paperasse. D'un geste machinal et dépourvu d'interet. Manger était une obligation pour lui, et non un plaisir. Comme tout le reste.
Il releva les yeux vers elle et la détailla franchement cette fois, sans rien dire bien sure. Elle avait l'air... Convivial. Elle semblait intelligente et vive, le genre de fille qui sait insiter un homme à parler. Bon d'accord, il en fallait plus que ça pour que Yuki parle mais il fut néammoins assez inmpressioné par l'impression de charme qu'elle pouvait laisser sur son passage. Un charme entretenu par la discution et la sociabilité. Il songea qu'en fait, elle état son opposé total.
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| | Ebony lui sourit gentiment, satisfaite.
Merci. Je n'en prendrais qu'un peu. Il faut que tu manges.
Elle attaqua le morceau de viande tout en détaillant le jeune homme. Il était maigre... Un peu trop d'ailleurs. Etrange. Elle s'en voulut de lui avoir arraché son ours. Elle aurait mieux fait de le laisser manger.
*Quelle imbécile... Mon ventre me perdra.*
Elle déglutit et s'attarda sur le regard du jeune homme en face d'elle. Fuyant, changeant. Elle baissa les yeux et se reconcentra sur la viande. Ca lui était égal, qu'il ait le regard ailleurs. Elle savait bien ce qu'inspirait le sien [si tu n'as pas lu ma présentation, je te précise qu'ils sont vairons =)].
Enfin, elle reposa les couverts et les poussa vers lui.
Très bon, ton ours. Tu peux finir l'assiette, s'il te plaît ?
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| | Il la regarda avec un haussement de souzrcil et lui mit l'assiette devant le nez. Il se fichait de manger ou pas, c'est a peine si il ressentait le besoin de manger. Bien sur, ce n'était pas un surhomme, il avait faim, comme tout e monde. Mais c'était une chose dérisoire à ses yeux. Comme tout le reste.
Il lui tendit donc ses couverts et regarda les alentours de la salle sans rien dire. Il vit son père lui lancer un regard mauvais mais n'y prêta aucune attention.
Fais attention, il reste encore du cartilage.
Il dit ça sur un ton presque naturel. Un instant, il aurait pu paraitre normal. Si il n'avait pas eut ce regard aussi changeant et désoriantant, il aurait pu avoir l'air... Comme les autres.
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| | Hj- T'inquiètes ^^ Je me débrouille (à force de faire des rps avec ce crétin de Kyp, t'imagines.) *pas tapper*
Ebony (qui lorgnait sur le bout de viande, et non pas sur l'homme, soyons d'accord =P) eut un sourire désabusé. Elle avait faim. La dalle. Les crocs. Un bon bout de bidoche... Gwahh. Elle pouvait sentir l'odeur de la viande de là où elle était. C'était alléchant.
Euh... fit-elle en montrant un bout de viande, Es-tu sûr que tu n'en as pas en trop ?
D'accord, la discrétion d'Ebony est à revoir, on s'entend sur ce point. Elle faillit lui dire que manger de l'ours ça rouvrait les plaies, mais le mensonge était trop gros pour qu'elle ose le proférer.
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| | De toute façon, elle aurait pu se trimbller avec une pancarte sur le front: "Je drangue Yuki Enman", l'interessé n'aurait absolument rien compris. Il ne savait pas ce que c'était que la drague, comprenait vaguement les besoins exuels pour les avoir ressenti et assouvi sans plus de plaisir que ça (là c'est grave!^^) et surtout, ne savait même pas qu'un homme était censé éprouver de l'attirance pour une femme. La seule femme qu'il avait aimé était sa mère et il ne ressentait absolument plus rien depuis sa mort.
Il dut même réfléchir longtemps avant de se souvenir de la définition du mot douleur. Il leva un regard à la fois triste, doux, vif et inexpressif; transperçant et glacial, et chaleureux et neutre.
Non.
Si elle comptait entretenir une conversation, elle allait devoir faire ieux que ça, il ne parlait jamais.
hj: Tu vas rencontrer quelques difficultés je crois!^^. Tu abandonnes?
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