| Sanji | | ... |  | | 58 messages postés |
|  Posté le 15-11-2006 à 16:46:31   
| Songe répété... Nostalgie d'un jour…
Installé contre un arbre presque au bord d'une falaise, il regardait d'un air songeur le spectacle qui s'offrait à lui. Un couché du soleil plutôt banal, quelques rayons d'une couleur orange et jaune éclaircissaient la plaine qui se trouvait au pied de la falaise. La forêt quand à elle, n'était presque pas éclaircie, ce qui faisait une zone d'ombre plutôt inquiétante. Malgré les quelques rayons qui n'apportaient que très peu de chaleur, Sanji n'avait pas l'air d'avoir froid même avec les fins habits qu'il portait. Il avait un fin pantalon noir, une chemise bleu marine et par-dessus un manteau noir, rien de plus normal. Même si ce qu'il portait été un peu sobre, il s'habillait toujours de façon très différence chaque jour. Il n'avait pas vraiment de style concret, il aimait s'habiller de différente façon. Ses chaussures étaient d'une couleur noir vernifié signifiant qu'il prenait soin de ces chaussures.
La cigarette qu'il avait dans sa bouche s'était presque entièrement consumée, Sanji plongea lentement sa main dans la poche droite de son blouson et en sortit un petit paquet noir qui contenait les cigarettes qu'il roulait chaque jour avec soin à l'avance. Il jeta la consumé puis l'écrasa avec la pointe de son pieds, en sortit une autre du paquet pour ensuite l'allumé grâce à une allumette. Rien de plus facile. Il expira tranquillement la fumée après avoir tiré une latte. Même en combat il en avait une dans la bouche, il ne s'en passait jamais. Depuis presque treize ans il fumait, sans vraiment avoir de raison, même pas pour faire le beau ce qui à l'époque n'attiré guerre du monde. Peut être parce que cela le détendait un peu…? Peut être grâce à cette chose qui lui détruisait chaque jour un peu plus les poumons il était calme ? De toute manière, il aurait du mal à arrêté, puisqu'il était indépendant. Celui qui lui avait fait commencer était dans la guilde de la Serpette, c'était un homme puissant mais très colérique, il ne fallait pas l'énervé sinon les personnes autour ne risquait pas de sortir avec seulement un bras fracturé. Sanji avait eu déjà l'affront de lui tenir tête, et il s'était fait envoyé dans des sapins bien épineux, il ne lui en avait jamais voulu. Après tout, il était comme son père, et son maître à la fois. Il lui avait appris l'art du combat, et la modestie. La sagesse et le courage.
Même si Sanji était le genre de garçon qui déliré beaucoup, et qui parlait beaucoup, il était capable de se mettre en travers quelqu'un de très puissant, il n'avait jamais eu peur. Rien ne lui faisait vraiment frémir en combat, à part peut être le désir de montrer ses preuves ?
Cependant, le jeune homme n'était pas non plus le plus fort, et il ne s'y croyait pas non plus. Sanji avait juste le désir de combattre et de devenir fort chaque jour.
Son maître, était celui qui l'avait retrouvé à moitié mort dans des arbres, apparemment il savait tout de lui mais celui-ci n'avait jamais rien dit à Sanji, rien sur sa famille. Il ne savait rien. Même ses souvenirs étaient flous. Cet homme l'avait adopté et comptait d'ailleurs le garder auprès de lui jusqu'à sa mort, pour lui apprendre tout ce qu'il savait. Puisque la technique de se battre seulement avec ses pieds se transmettait de descendance en descendance, cependant Sanji n'était pas vraisemblablement la descendance de cet homme. Seul Sanji savait cela, car un soir d'un entraînement, il lui avait dit. Sur le coup cela l'avait complètement retourné, il pensa même à une blague. Puis l'homme poursuivit :
"Je t'ai trouvé en sang dans le feuillage d'un arbre, tu avais sûrement fait une chute très douloureuse. Tu étais dans un sale état figure toi. Alors, j'ai pensé que ce serait une bonne idée que tu sois mon fils. Et cela a été transcrit. De toute manière, je ne me marierais jamais, je suis bien trop vieux maintenant. Tu seras donc ma descendance."
Bien sur, en apprenant cela, Sanji lui posa de multiples questions sur sa vraie famille, mais l'homme hochait la tête et prétendait ne rien savoir. Mais alors, peut être ne s'appelait-il pas vraiment Sanji si il l'avait repêcher. Quelques années plus tard, l'homme lui annonça simplement :
"Tu t'ais toujours appelé Sanji. Je n'ai rien changé."
Après ces mots c'était facile de comprendre que son père adoptif savait tout. Il n'avait pas voulu le ramener à sa véritable famille ? Et pourquoi donc ? (HJ : Là il y a un petit rapprochement sur l'histoire de Yuki. Son père adoptif ne veut pas l'emmener chez sa véritable famille à cause de la véritable mère de Sanji… Si vous comprenez ce que je veux dire. ^^)
Un léger soupire s'échappe de la bouche de Sanji. Il tira à nouveau une latte pour expirer lentement la fumée et la regarder se dissiper aussi lentement vers le ciel.
Ses pensées s'étaient tourné une fois de plus vers des crie qu'il entendait toujours dans ses rêves ou ses cauchemars. Il essayait de se souvenir à qui appartenait ce crie, mais il n'arrivait pas à s'en souvenir. Peu à peu qu'il grandissait, ce crie s'éloignait de plus en plus.
Il voyait aussi parfois le visage d'une femme floue qui lui tendait la main d'un air généreux, et à chaque fois qu'il essayait de la saisir, elle s'éloignait.
Sanji se sentait fatigué de ne pas savoir. Il tendit la main vers le ciel et dit d'une voix forte et distinct :
-Je te retrouverais…
Il referma lentement sa main, il voulait savoir qui était cette femme sans visage qui lui avait tendu la main et qu'il voyait si souvent dans ses songes. Soudain, ses yeux commencèrent à lui piquer et à se fermer, il redressa rapidement la tête mais sans résultat. Même s'il avait l'air d'un dur, la fatigue l'atteignait aussi comme tout autre être vivant.
Jusqu'à que ses yeux se ferme.
----Une femme aux longs cheveux dorés ondulés, vêtus d'une longue robe blanche était assise sur une branche d'arbre. Son visage était très flou, on ne distinguait même pas ses yeux et sa bouche. Elle fixait le ciel d'un air souriant et rêveur. Un enfant de quatre ans la regarder en bas. Il lui demanda :
-Que faites-vous là-haut ? Que faites-vous là-haut ?
La femme ne bougea pas et continua de regarder l'étendue bleue.
-Je me tue. Je me tue à te regarder.
L'enfant regarda la femme et haussa un sourcil, ne comprenant évidement pas les propos que la dame employer. Soudain, un cri strident se fit entendre, ce qui automatiquement fit mal à l'enfant. Il dû se boucher les oreilles pour que la douleur soi moins forte. Par contre la femme ne semblait pas avoir mal. Elle restait silencieuse et regardait toujours le même spectacle.
Puis le cri s'arrêta, permettant à l'enfant de sortir de se martyre. Il releva la tête vers la femme qui n'avait pas bougé.
La lumière que leur prodiguait la lune disparut.
Plongeant l'enfant de le noir total pendant quelques secondes.
Une lumière s'alluma près de lui, l'enfant aux cheveux blonds mit du temps à constater que la lumière provenait d'une bougie que la femme tenait dans sa main. Le ventre de la femme était devenu rond, signe qu'elle était en sainte.
-Qui êtes vous ? Lâcha l'enfant.
Les yeux de la femme fixaient le vide. Elle se caressa le ventre et dit :
-Tu ne vivras pas dans le danger. Je te protègerais. Tu ne seras jamais en danger. Jamais.
Soudain l'image se figea, étrangement.
Des larmes coulèrent sur les joues de l'enfant.
Puis l'image se remit comme en route.
La femme avait une main tendue vers le garçon, mais, elle regardait le vide.
-Rien que toi et moi.
L'enfant essaya d'attraper la main de la femme. Mais celle-ci glissa et il fut comme projeté dans une autre dimension…----
Sanji se réveilla en sursaut, son cœur battait très vite. Il sentit quelque chose de chaud lui brûler la jambe et remarqua au bout d'un moment que c'était sa cigarette qui était tombé sur son pantalon, il se redressa. Et écrasa celle-ci. L'homme se reposa contre l'arbre en lâchant :
Qu'est ce que ça veut dire ?
Il resta silencieux. Il s'essuya la joue, une larme sécher y été. Bien sur, il avait pleuré.
Qui es-tu ?
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