| | | | | Ebony | Foutue Bataille. |  | 116 messages postés |
| Posté le 17-12-2006 à 16:55:40
| Les créatures se meuvent silencieusement, gigantesque serpent aux yeux d'argent. Les armes luisent, voyez-vous l'oeil même du mal ? L'ombre les enveloppe, les protège. En contrebas, l'armée alliée appelée en renfort attend son heure en tremblant. Les chevaux sont fous, on peut entendre leurs henissements déchirants. Le soleil est absent, là où il aurait dû être à son zénith. Les capitaines encouragent leurs soldats, mais c'est inutile. Debout ! Levez-vous ! C'est inutile. Que ceux qui en ont le courage aillent se sacrifier ! |
| Leyd Marsh |  | 123 messages postés |
| | Ebony | Foutue Bataille. |  | 116 messages postés |
| Posté le 19-12-2006 à 17:07:35
| Ebony s'approchait des lignes de bataille, au pas. Elle ne voulait pas se fatiguer, et sa monture encore moins. Très attentive aux bruits, elle se fiait à son cheval pour ne pas buter sur quelque chose. Elle localisa les lignes ennemies assez facilement, mais quelques sons lui échappaient. Sûrement des machines de guerre. Elle avait déjà entendu parler des trébuchets. La tête vide, elle ne pensait à rien de très précis. Il valait mieux... Si elle avait laissé ses pensées s'échapper, elle aurait sûrement été terrorrisée. Mais Ebony ne voulait pas montrer sa peur. Après tout... N'étais-ce pas elle qui avait provoqué tout ça ? Serais-ce le moment de le dire ? Elle secoua la tête et se revida l'esprit. Elle avait remarqué, très près d'elle, un mage à l'air plutôt féroce. Le chef, peut être. Kyp était parti. Elle tira sur les rênes de son cheval et stoppa net en se râclant la gorge pour attirer l'attention de l'homme. Pouvez-vous me décrire ce qui se passe, là-bas ? Je ne vois rien.
Message édité le 19-12-2006 à 17:11:00 par Ebony
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| Leyd Marsh |  | 123 messages postés |
| | Ebony | Foutue Bataille. |  | 116 messages postés |
| Posté le 20-12-2006 à 13:42:32
| Ebony tressailla. Elle avait 3 secondes pour s'inventer un faux nom... Mais tout s'embrouilla dans sa tête, cette fois rien ne sortit de plausible. Elle baissa les yeux. Un, deux, trois... Terminé. Mon nom est Ebony... Elle se redressa dans sa selle et se demanda si il était encore utile de demander son nom à l'étranger. Pas la peine de s'enfoncer encore plus. Elle eut juste le temps de faire un peu diversion: Mais j'aimerais tout de même savoir ce qu'il y a, là-bas... Je n'aime pas... Enfin, vous voyez, je n'aime pas ne pas savoir à quoi j'ai affaire... Pfiuuu... C'était laborieux.
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| Leyd Marsh |  | 123 messages postés |
| | Lylhia Hagiwara |  | 82 messages postés |
| Posté le 21-12-2006 à 20:38:17
| Son corps frêle et tremblant ne se trouvait pas loin de lui. Le moindre de ses muscles étaient entourés par un air froid, décuplant sa magie mais meurtrissant son visage pâle de traits violets ; ces veines étaient gonflées par l'angoisse. Elle s'affairait à vérifier la position de ses armes blanches et à sangler convenablement sa monture : ni trop fort pour ne pas l'affaiblir, ni trop lâche pour éviter tout risque de vriller sur le côté. Ses doigts loupèrent à plusieurs reprises la sangle qu'elle aurait voulu glisser autour du pommeau et elle cessa bien vite sa manoeuvre pour se retourner et s'appuyer contre la bête qui, la tête haute, démontrait tout le sang froid dont elle savait faire preuve. Entre ses dents, la jeune femme murmura pour elle même : Même la plus jeune de mes montures a plus de courage que moi ... D'un geste distrait, elle flatta l'encolure de la dite monture et s'éloigna de quelques pas. Ses cheveux étaient plus blanc qu'à l'ordinaire, l'éternel obscurité n'arrivait pas à combattre cette couleur qui se reflettait sur son armure négligemment cachée par sa cape de Mage. En relevant le regard, elle aperçut Leyd juste à quelques mètres d'elle et franchit le reste de distance pour finir accollée à lui. Peu importait à présent l'avis des autres, dans quelques instants, ils serront peut-être mort. Un peu de réconfort, de tendresse et de promesses qui ne seront surement pas tenues, juste pour calmer son esprit capricieux qui ne désiraient plus que fuir. Leyd ... je crois que ... que j'appréhende ... c'est quelque chose que .. j'ai encore jamais ressenti ... Sa main se crispa sur la sangle de la cape de Leyd et elle releva son misérable regard vers lui, espérant qu'il lui offrirait avec envie l'appaisement dont elle avait besoin. Dis moi que tout ça n'est que plaisanterie, que cette armée noire disparaitra lorsque nos yeux se seront fermés un instant.
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-N'oublie pas qui tu es, n'oublie pas qui tu seras, et oublie qui tu aurais pu être..- |
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